J’ai un jour entendu une théorie selon laquelle nous avons survécu car nous sommes les plus stressés de notre espèce !
Le stress -comme un fou rire- est contagieux : notre part animale (associée au cerveau reptilien) sent si notre entre environnement est stressé. Si tout le monde est stressé autour de moi ce n’est peut-être pas pour rien ? Alors si je stresse à mon tour je me prépare à réagir à un danger, (un prédateur autrefois) que pour l’instant je ne connais pas, mais … sait-on jamais au moins je suis prêt ! Si le danger survient et bien je peux réagir au mieux « grâce » à mon stress. S’il ne survient pas et bien …tant pis ou tant mieux et j’ai stressé pour rien.
Mais prenons l’hypothèse inverse : mon entourage stresse et je ne me mets pas à stresser, je reste coool : si aucun danger ne survient, aucun prédateur, et bien j‘ai économisé de l’énergie. Mais si le danger a bien lieu et que je ne me suis pas préparé, je me fais « bouffer » pour faire court !
Ainsi si nous sommes sur cette planète c’est que nous serions les descendants les plus stressés de notre espèce !
L’animal tout évolué que nous sommes …. aurait donc intégré qu’il vaut mieux stresser pour rien que l’inverse. Soit.
Le problème à mon sens est surtout dans l’apprentissage de déstresser pour éviter de s’installer dans un stress chronique, ce que les autres animaux savent faire !
Dans cet autre article il est fait un lien entre le cerveau reptilien et le psoas et donc avec de possible maux de dos, sciatique …. Que j’ai trouvé particulièrement intéressant.
La mobilisation du stress même inutilement semble donc nécessaire comme une réaction de survie de notre espèce (et pas que la notre d’ailleurs). Mais le stress chronique (stressé de tout tout le temps sans savoir détresser) est un poisson tant pour le corps que pour l’esprit. A nous de savoir ou d’apprendre à nous en décharger (petit clin d’œil au maux de dos) régulièrement.
C’est à mon sens un travail (savoureux !) d’hygiène quotidienne.
Prenez soin de vous
Christine